Les photographies d’animaux
sauvages, indomptables et exotiques sont l’apanage des salles d’exposition d’œuvre d’art. La décoration d’intérieur emboîte le pas et s’intéresse dorénavant à la photographie animalière
en noir et blanc. Pour embellir un mur nu, pour parer un meuble à la surface plane, chaque détail a un sens.
La photographie est un savant mélange d’art, de science et de maîtrise de soi. Car prendre un lion, un ours, ou un éléphant
en photo représente un défi. Un défi que trois artistes relèvent sans cesse.
D’abord, voyager à travers les contrées pour enfin passer inaperçu dans la savane résume en partie le travail des artistes en photographie animalière comme Laurent Baheux. L’objet fixé, l’objectif fixe, le but est de saisir le moment opportun pour réussir une photo de l’animal noir et blanc. Dans cette myriade de tons évoluant entre noir et blanc, l’échec est inadmissible. Voilà pourquoi le photographe doit entrer entièrement en communion avec la nature
sans toute sa splendeur.
Nolwenn Hadet, également maître dans l’art de photographie animalière, s’attarde tout autant dans les détails. Impossible de manquer une prise de vue singulière lui permettant de photographier un ours. Un sujet qui ne fond pas avec les années. On parvient à imaginer le quotidien de l’ursidé sur la banquise en admirant sa photo en animal noir et blanc orner le pan d’un mur.
De son côté, Lukas Holas présente les fauves comme le lion autrement que derrière sa crinière de braise. Les collections de photographie animalière
mettant en exergue l’éléphant
laissent deviner la vie dans la savane. Une fois encore, l’artiste tchèque met en exergue la personnalité à l’animal
grâce au noir et blanc. Difficile de rester indifférent aux expressions à la fois humaines et bestiales. L’art de Holas se définit dans sa dextérité à faire vivre les émotions, l’instant d’une photo en nuances de gris. Avec bien sûr pour principal sujet, un animal
noir et blanc en point focal.
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