Pourquoi la photographie ?
C’est le langage ou la forme d’écriture la plus évidente qui s’est imposée à nous pour partager et donner à voir la fragile beauté des cultures du monde.
Votre inspiration, artistique notamment ?
Tout d’abord les peintres de la Renaissance italienne et plus particulièrement toscans (Della Francesca, Botticcelli, Buonarroti…) qui ont bercé l’adolescence de Bruno et ensuite des photographes comme Henri Cartier Bresson pour son sens rigoureux de la composition et de l’instant précis et Alex Webb et Harry Gruyaert pour leur jeux de couleurs.
Ce qui caractérise votre écriture ?
Des cadres où nous choisissons d’y inscrire uniquement des éléments esthétiques et où l’harmonie des couleurs domine.
Le contexte de création de cette série ?
Nous avons tout d’abord été intéressés par le graphisme de ce puit en escalier. Et à la manière d’un photographe animalier nous avons attendu que les femmes du villages voisins y viennent pour laver du linge ou puiser de l’eau et là nous avons été comblés par l’élégance naturelle de ces femmes indiennes.
La photo que vous aimeriez avoir prise ?
C’est la prochaine, car comme un écrivain, après chaque photo nous repartons toujours d’une page blanche où doit s'inscrire la photographie idéale.
Votre dernière récompense / fierté ?
Nous sommes fiers de notre livre « La Mongolie de Gengis Khan », fruit de nombreuses années de travail et également de publier régulièrement dans le National Geographic Traveler US ou Géo France. Nous sommes également fiers de pouvoir partager nos images à travers des expositions photos dont la toute dernière au Musée des Arts Asiatiques de Nice.
Vos prochains projets ?
Nous finissons actuellement un travail sur les Routes du thé qui sortira en livre en octobre prochain.
Vos coups de coeur YK ?
Matthieu Ricard avec entre autre « Epopée dansée du roi Guesar - Tibet et Olivier Follmi avec entre autre Bodh Gaya