Les confinements ont eu des impacts différents sur les artistes. Comme Elisa ne pouvait rencontrer personne à photographier, sa façon de rester créative était de travailler avec des autoportraits. Elle a également commencé à jouer avec des scènes de nature morte. L'absence d'êtres humains dans ces images reflète l'isolement dont nous faisions tous l'expérience. A l'époque, le seul "contact" avec le monde extérieur passait par le téléphone. C'est aussi une façon d'entrer en contact avec quelqu'un qui se trouve en dehors du cadre : le spectateur.
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Le seul "contact" avec le monde extérieur que j'avais était le téléphone, que je déteste ironiquement. Je ne décroche jamais mon téléphone et je n'appelle jamais personne. J'en parle de manière ironique car j'aime l'objet lui-même et j'ai une collection de téléphones vintage, c'est un élément qui revient souvent dans ma photographie. Ce désespoir et ce sentiment d'être perdu sont représentés dans cette photo, l'inquiétude et la quasi perte d'identité, qui ont été mon expérience en tant qu'artiste. Je voulais partager cela avec le monde. Cette photo est puissante pour moi, et j'ai pensé que c'était une raison suffisante pour la soumettre à l'IPA (International Photography Award).
Elisa MillerAnecdote
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