Rencontre avec Aurélien Villette

Interview avec Aurélien Villette

Né en 1982 au Chesnay près de Paris, c’est à la suite d’un changement radical de mode de vie qu’Aurélien Villette se recentre sur sa passion des voyages et découvre la photographie en 2008. Depuis, il a foulé plus d'une trentaine de pays à la rencontre de sociétés et d'histoires qui ont façonné sa propre vision du monde. Au-delà d'un simple souci documentaire et de pérennisation, il s'intéresse à la description et à l'esthétisation de lieux en déshérence. Les jeux de lumières, les matières vieillissantes, les perspectives et structures architecturales sont mis en évidence et magnifiés. Le silence, omniprésent, paraît correspondre à un temps qui se serait tu et fait émaner de ces photographies une atmosphère énigmatique, questionnant le spectateur sur la vie passée des lieux. Après avoir obtenu les Félicitations du Jury lors du concours SFR Jeunes Talents en 2012 avec sa série « Structures et Déstructures », il devient photographe professionnel et construit ses projets autour de ce qu'il appelle « l’esprit des lieux ».

Pourquoi la photographie ?
Aurélien Villette : La photographie était une manière, au début, d’exposer mes pensées et mes rêves sans les écrire formellement. Maintenant, elle fait autant partie de ma vie que le voyage.

CE QUI CARACTÉRISE VOTRE ÉCRITURE ?
A.V. : Lumière, ouverture, couleur et espace... un désir d’avenir et une forme de croyance.

VOTRE INSPIRATION ?
A.V. : La philosophie romantique, le romantisme allemand. La dualité entre l’homme et la nature ainsi que le retour à la nature des choses. Les peintres Hubert Robert, Carl Blechen, Caspar David Friedrich m’inspirent et dans un autre domaine, Soulages me marque pour le noir et la lumière, même si mes photographies sont en couleurs !

LA PHOTO QUE VOUS AIMERIEZ AVOIR PRISE ?
A.V. : Ce sont probablement des photos d’époques passées. Celles après la semaine sanglante à Paris en 1871 m’ont interrogé avec les Tuileries en ruine, traitées également par Hubert Robert en peinture. Ces photographies étaient utilisées pour rapporter les destructions, pour montrer déjà la frontière entre le subjectif et l’objectif.

Bibliothèque Trinity College

La bibliothèque du Trinity College, située à Dublin est la plus grande bibliothèque d’Irlande, elle a, en tant que dépôt légal, le droit de recevoir gratuitement des informations publiées dans le pays. Elle possède un fonds ancien, en particulier de manuscrits médiévaux où a été recueillie toute l’ancienne littérature irlandaise. La bibliothèque est aussi le foyer permanent du célèbre Livre de Kells. La salle principale de la bibliothèque, longue de 65 mètres, a été construite entre 1712 et 1732 et abrite 200 000 livres parmi les plus anciens de la bibliothèque.

Bibliotèque de la Sorbonne

La bibliothèque est installée à la Sorbonne dans le bâtiment qui donne sur la cour d’honneur, face à l’entrée principale. Au premier étage, la bibliothèque propose cinq salles thématiques. La grande salle de lecture, baptisée Salle Jacqueline de Romilly est consacrée à la littérature. S’y ajoutent deux salles philosophie (salles Jankélévitch et Aristote) et deux salles d’histoire, la salle Fustel de Coulanges dédiée à l’Antiquité et Moyen Âge (ancienne salle Saint-Jacques) et la salle Labrousse dédiée à l’histoire moderne et contemporaine.

Bibliotèque RIJKSMUSEUM

La bibliothèque de recherche du musée Rijksmuseum est la plus grande bibliothèque publique de recherche sur l’histoire de l’art aux Pays-Bas. Son catalogue contient plus de 400 000 monographies, 3 400 périodiques et 90 000 catalogues de vente d’art. La collection s’accroît en moyenne de 10 000 livres chaque année ; La bibliothèque a été construite avec le reste du musée en 1885 par Pierre Cuypers dans un style architectural de la Renaissance et du gothique. Les ornements décoratifs sont encore visibles de nos jours dans les balustrades en fer forgé et l’escalier en colimaçon.